Jeanine De Bique

"Jeanine De Bique est une Susanna respirant la joie de vivre avec une allure mutine et une voix d'une délicieuse clarté [...]."

"[...] la Susanna de Jeanine De Bique est une révélation ! Elle est excellente dans les ensembles et les duos [...], et tout simplement ravissante dans ses solos. Le sublime « Deh vieni non tardar » au IV est un sommet d’expression musicale ; dans ce bijou d’amour palpitant au rythme de sicilienne, la Prima Donna Assoluta Jeanine De Bique rayonne et impressionne par la beauté du timbre, la parfaite maîtrise de l’instrument, l’émotion à fleur de peau de la caractérisation… L’auditoire est si fasciné par la magnificence de son talent, et dans une si grande exaltation, qu’il ne peut pas s’empêcher de remplir la salle d’applaudissements, avant la fin du numéro."

"[...] le Susanna de la soprano Jeanine de Bique est tout en délicatesse Sa voix au son velouté est agile, avec des aigus éclatants et des graves évoquant presque le timbre d’une mezzo. Si l’émission de cette interprète habituée au baroque est assez fine, la voix parvient toutefois à retentir à travers Garnier. Elle brille lors de son air du dernier acte "Deh vieni, non tardar", en particulier à la fin du morceau, lorsque sa voix se déploie presque a cappella permettant à la moindre nuance de résonner."

"Few singers have a wider range and more colorful possibilities than Jeanine de Bique. [...]. She glowed in “Deh vieni a non tardar”’ a cappella, obtaining a rave applause."

"Celle qui crève l'écran scénique, pour ainsi dire, c'est d'abord Jeanine de Bique. Le timbre est ardent, mais agile et volubile. Elle prend possession des espaces de jeu qui s'offrent à elle avec un naturel étourdissant."

"Dotée d’un soprano au grain étonnamment corsé, [...], elle dispose d’une impressionnante gamme de couleurs. La vocalise est vive et allègre, et la voix possède un volume qui fait défaut à beaucoup de nos chanteuses baroques."

"The lovers Anai and Aménophis [...] were well characterized by Jeanine De Bique and Pene Pati [...] when heard together, sparks flew."

"Ihr Gesang ist Seelensprache und Seelenspiegel.Mit tiefer Innerlichkeit und höchster Extase [...] fasziniert Jeanine De Bique beim Mosel Musikfestival [...].Die Sopranistin fesselt und bewegt durch ihre damatische Kraft und grosse Ausdrucksfähigkeit. De Biques Stimme ist stets seelische Geste..[...] De Biques Stimmführung ist leicht, ihre Phrasierung eindrücklich, die Verzierungen feinsinnig, die Stimme beseelt, ohne aufgesetzte Theatralik."

"The show is almost stolen by the stunning La Folie (Folly) of Jeanine De Bique, who sings [...] with a style and riveting presencethat suggest she is a real star of the future."

"Jeanine De Bique is one of the most exciting sopranos to catch onstage these days. Animated, joyful, and technically flawless, the Trinidadian vocalist with the light, starry voice that soars before landing on audiences’ ears like a musical meteor shower.[...] She floated notes like an untethered helium balloon atop music as lush and open as the American prairies.[...] Whatever they may have heard De Bique perform in the past, “Knoxville” sent the crowd into a frenzy of endless applause [...] Is there any music De Bique doesn’t sing as if second nature? De Bique returned to the stage to perform “Ruhe sanft, mein holdes Leben (Rest gently, my lovely life)” from Mozart’s unfinished “Zaide” [...] De Bique treated the piece with loving care, reflective of the amorous nature of the text. She exuded calm elegance with the showcase piece singing high Bs with graceful ease. The vocal line is serene, and its melismas share that quality—they’re nothing to rip through, rather, they are notes to be savored for their beauty, not their speed or range.“

"The luminous Trinidadian soprano Jeanine De Bique sang a rendition of Samuel Barber's Knoxville: Summer of 1915 so touching and minutely observed that I instinctively reached for my husband's hand. De Bique's voice, rich and rounded, seemed to bloom from somewhere inside her, taking on a slender, shimmery quality as it extended toward the top of her range."

"Aménophis [...] liebt eben diese schöne Hebräerin - was man allein deswegen schon verstehen kann, weil Jeanine De Bique sie mit einem weithin leuchtenden Sopran austattet."

"[...]quant à l’Anaï de Jeanine De Bique, elle surprend par son soprano baroque au timbre tout à fait atypique."

"Jeanine De Bique a ému en Anaï. La jeune aimée du prince égyptien [...] a fait preuve d’une grande sensibilité."

"The rising soprano Jeanine de Bique’s voice is fascinatingly wiry: sometimes shaded, sometimes pristine, always urgent."

"Jeanine De Bique fait une entrée inoubliable dans le rôle de Nitocris avec son extraordinaire récitatif accompagné, Vain, fluctuating state of human empire ! La tessiture est celle d'une soprano mais la voix possède tant de chair et de densité qu'on croit entendre une mezzo-soprano. L'intonation est parfaite dans tous les registres de sa tessiture. Les suraigus sont magnifiques de pureté et de justesse et les graves d'intensité et de dramatisme. L'air qui suit en mi mineur, Thou, God most high, and Thou alone, était encore plus impressionnant avec ses intervalles harmoniquement audacieux. Avec une musique d'une telle force, le Saxon se hisse bien au dessus de ses contemporains (Bach et Rameau exceptés, bien entendu). Pendant cette scène sublime, j'étais scotché sur mon siège, sans oser respirer. Quelle artiste ! Mais le comble de l'émotion était atteint par la soprano dans l'acte II avec l'air bouleversant, Regard, O son, my flowing tears, une sublime Sicilienne où Haendel renoue avec les moments les plus intenses de ses opéras de l'ère Senesino."

"Chaque nouvelle apparition de la diva caribéenne confirme de précieuses affinités avec la musique du Saxon et un talent rare. Admirable de concentration, elle nous captive dès son accompagnato liminaire, ciselant au fil de ses interventions une composition à la fois sensible et très fouillée. Si Nitocris bénéficiait de l’agilité perlée d’Élisabeth Duparc (la Francesina), celle-ci avait, si on en croit les témoignages, une voix d’essence légère. L'étoffe, les riches couleurs du timbre de Jeanine de Bique siéent mieux à la noblesse de la reine de Babylone, dont elle souligne aussi bien la gravité que le désarroi maternel. Le modelé de la ligne, la délicatesse des nuances et ce que, faute de pouvoir nommer l’indicible, nous appellerons la grâce transforment « Regard, O son, my flowing tears » en un de ces moments suspendus qui s’inscrivent à jamais dans notre mémoire et nous arrachent aux contingences de ce bas monde.

"Jeanine De Bique, admirable Nitocris, joue de sa voix polymorphe: tantôt claire et blanche tantôt corsée et sombre, ce qui rend son personnage fascinant et touchant. Décidément, chacune de ses interprétations haendeliennes est à marquer d’une pierre blanche (merveilleuse Alcina à Garnier ou Belezza à la Philharmonie d’Essen, Rodelinda à Lille, Cleopatra à St Galle, La Resurrezione à Versailles etc.)."

"Unter den Solisten ragte [...] Jeanine De Bique als Nitocris hervor. Ihre fein dosierte Stimmkraft, ihre Leichtigkeit in den Koloraturen, ihre strahlenden Spitzentöne und ihre differenzierte Ausdruckskraft waren begeisternd und bewegend."

"Jeanine De Bique [...] war das berührende Zentrum am Samstag in Mendelssohns Bartholdys Zweiter Symphonie. Der von ihrem intensiv leuchtenden, runden Sopran gesungene Satz "Die Nacht ist vergangen!" sorgte für Gänsehaut."

"La soprano caribéenne incarne ses différentes figures avec une aisance dramatique qui n'a d'égale que l'onctuosité de sa voix.[...] Les deux airs de Rodelinda [...] suffiraient à présenter l'étendue de son talent.[...] Ce jeux d'oppositions rectoverso reflètent ainsi le fier tempérament de la chanteuse, sa virtuosité conquérante, ses aigus solaires mais aussi la souplesse de ses phrases comme le soin apporté au texte (admirable "Sei pietà" de Giulio Cesare de Haendel)."

"Allen voran sei hier Jeanine De Bique genannt[...]. Den Spaß, den die in Trinidad und Tobago geborene Sopranistin an ihrer Arbeit hat, sieht man ihr nicht nur an, das Gefühl legt sie auch in ihren Gesang. Besondere Ausdrucksstärke erreicht sie in der Höhe [...]. Eine beachtenswert herausragende Leistung, vielleicht sogar beste Solistin dieses Abends."

"The voice itself really is of quite glorious quality, with a lustrous, slightly viscous liquidity, that does not preclude extreme agility in bravura arias.[...] Slower, more expressive arias are deeply affecting, the singers vocal timbre and abilty to colour the voice capable to reduce the heart to capitulation.[...]The Broschi [...] is a captivating aria, its deceptive simplicity not disguising the heartbreak of the words, its sentiment prefectly captured by De Bique.[...] Deidama is a character well suited to De Bique's personality as she proves in M'hai resa infelice from Handel's sadly underrated final opera. The two contrasted parts of the aria are splendidly projected, the furious outburst complementing the cantabile of an opening made especially memorable by De Bique's exqusite mezza voce.[...] this is a genuinely thrilling talent."

"De Bique zingt al deze bekende en onbekende muziek met een prachtige, diep-getimbreerde sopraan waarbij de hoogte klatert als heldere belletjes. Haar techniek is wonderbaarlijk. Hele riedels van korte nootjes worden als parelkettingen aan elkaar geregen, en altijd blijft De Bique daarbij legato zingen."

"De Bique sings everything - well-known as well as unknown pieces - with a splendid, dark timbered soprano, her high notes hovering like colourful bubbles. Her technique is phantastique. A variety of high notes are laced together like a string of pearls and all the time De Bique is singing in perfect legato.

"Was für eine glutvolle Stimme, die trotz ihres Obertonreichtums stets erdig kling. Verbunden mit einem untrüglichen Rhythmusgefühl scheint Jeanine De Bique geradezu prädestiniert für Musik des 17. und 18. Jahrhunderst.[...] diese Stimme berührt und geht unter die Haut."

"Auch Jeanine De Bique als virtuos kolorierende La Folie gehört zu denen, die man nicht vergisst. Grandiose Aufnahme!"

"[...] in her the dazzling virtuosity she lets loose in the aria from Graun’s Cesare e Cleopatra that opens this, her first recital album. A barrage of fast passagework, machine-gun repeated notes and leaps on high which she carries off with clarity, focus, rapidity and swagger while never letting go of her rounded and securely supported tone, it is the perfect opener to a Baroque opera singer’s showcase. Yet in case we should fear that this is how it is all going to be, we are then tipped straight into the surpassing sophistication and nobility of Handel’s operatic world in ‘Se pietà’ from Giulio Cesare – [...] – shaped and nurtured by De Bique with swelling emotional conviction and care for text.[...] Her commitment to these arias is complete, and she realises the individual character of each so successfully that every one feels like a discovery. It also means that we never tire of her voice [...]."

"Gänsehaut! Das passiert, wenn Jeanine de Bique Musik aus Opern von Händel singt.[...] Und Jeanine de Bique verfügt über genau die Stimmbänder, um jene geheimnisvollen Schwingungen zu erzeugen, die ihre Zuhörer da packen, wo es kribbelt.[...] Diese Fokussierung, diese exakte Stimmführung und Tongebung ist das Fundament der Kunst der Jeanine de Bique. Damit kann die aus Trinidad stammende Sopranistin die Sinne betören. Aber bei Jeanine de Bique geht es hier erst los. Nach dem bewährten Rezept für Drehbuchschreiber, man solle mit einem Erdbeben beginnen und dann langsam steigern.[...] Mit ihrer Debüt-CD empfiehlt sich Jeanine de Bique als die dramatische Barock-Sängerin der Stunde. Ihre Stimme ist beseelt von einem felsenfesten Timbre, das in jeder Lage präsent ist. Stimmsitz und Intonation sind so sicher, dass sie fast kein Vibrato braucht und dabei aus dem Stand eine gewaltige Energie entfalten kann.

Dieses Album wird lieben, wer …
… von Barockoper und Koloraturarien einfach nicht genug bekommen kann.

Dieses Album muss man haben, wenn …
… man am eigenen Leib erleben will, wie viel Gänsehaut die Musik der Barockopern erzeugen kann.

Für dieses Album war es höchste Zeit, um …
… einen neuen Maßstab für den Koloraturgesang festzulegen.

Von diesem Album kommt man lange Zeit nicht los, weil …
… de Bique einem, wie eine Sirene, ein unwiderstehlich süßes Gift der Gesangskunst in die Ohren träufelt."

"La soprano caribéenne s’affirme comme l’une des plus grandes händeliennes d’aujourd’hui. Richesse d’un timbre mordoré, technique époustouflante permettant des vocalises prodigieuses et des pianissimi irréels, intensité dramatique, lignes vocales sensuelles… Rarement les grandes héroïnes baroques (Cleopatra, Alcina, Rodelinda…) n’auront été si bien servies."

"Jeanine De Bique beherrscht beides perfekt. Das Schwere wie das Leichte. Das sanft Fliessende wie das kokett Tanzende. Das Pathetische wie das Flüchtige. Intensität ist immer garantiert. Insbesondere dort, wo sie Stückimmanenz gewinnt - so bei Alcinas fis-Moll-Larghetto "Mi restanno le lagrime"[...]. Oder auch beim weniger bekannten "Spiegel" -Werk, Riccardo Broschis "L'isola d'Alcina" [...]. So wie Jeanine De Bique diese wunderschöne Arie singt, könnte man glatt glauben, die Götter würden uns mit sanftem Lächeln an der Pforte zum Totenreich erwarten, mit einem Glas Champagner in Händen, den Philosophen Seneca zur Seite, und uns zurufen:"Willkommen im Idyll!"

"[...] De Bique ist die perfekte Femme-fatale-Besetzung. Hengelbrock lässt sein Ensemble dabei so secco spielen, dass wir statt einer blossen Barock-Arie die Zeit ticken und das gescheiterte Herz pochen hören. Bitter, süss, fantastisch."

"Jeanine de Bique campe donc Alcina en maîtresse de maison. Sa voix est sourde mais vibrionnante, comme un cristal qui serait vu à travers du velours ou sortirait d'un lointain gramophone. Pourtant, le timbre et la grande noblesse de son jeu qui épouse la beauté de son port soutient les grands déploiements de sa ligne. Son timbre venant des profondeurs est d'autant plus enveloppant et saisissant que l'interprète se renfrogne parfois dans les recoins d'obscurité de cet appartement, ou au contraire s'expose en pleine lumière (réglée par Jean Kalman ) : traduisant la richesse de sa voix et de ce personnage entre magie noire et magie blanche, entre désespoir et puissance ensorcelante."

"Jeanine De Bique[...] fait du rôle-titre un alliage luxueux de cuivre et d'or. Le timbre exprime une plénitude miraculeuse enfermée dans une carapace humaine. Nous y sentons la souffrance de la distance ou la peur de la perte de l'être aimé. Les bouleversants fondus de nuances dans les aigus ou les lignes volantes émergent de force intérieure, de justice incarnée. Son Alcina n'est pas une manipulatrice, mais une femme en miettes, qui se recroqueville dans l'ombre et montre un visage radieux sous les projecteurs. Elle se bat contre le roc de maléfices qu'elle a elle-même sculpté, et joue de sa silhouette longiligne dans un environnement dont elle prend possession de sa formidable présence."

"Avec ses da capo audacieux et tout à fait personnels, l’Alcina de Jeanine De Bique s’avère hautement dramatique et touchante. Nous tenons là une grande dame même si la diction n’est pas toujours très nette. Son criant désespoir dans l’air « Ah, mio cor » glace le sang, seule et délaissée dans cette gigantesque pièce vide [...] Les vocalises et la personnalisation de l’air font de cette scène finale de l’Acte II certainement le point culminant de l’opéra. Le souffle y est long et sans faille et les variations audacieuses et risquées. En peu de temps, la soprano Jeanine De Bique est devenue la spécialiste incontournable du compositeur."

"Mirrors is an enormously promising debut from the Trinidadian soprano Jeanine De Bique.[...] The fast arias will strike you first: De Bique is dazzling, cartwheeling through all the notes with buoyant clarity, spurred on by Concerto Köln and its director Luca Quintavalle. But she makes beautiful work of the slow numbers too, spinning out long lines on a silvery thread of voice; the final track – an aria for the sorceress Alcina by Broschi – is mesmerising."

"Le timbre vite identifiable de Jeanine De Bique retient également l'attention. Son Alcina chante merveilleusement. [...] Ah! mio cor ! , longuement étiré, avec un sens du détail inouï, par Thomas Hengelbrock , est le grand moment de la soirée."

"Ranging from the familiar Giulio Cesare showstoppers to rarities such as Rimembranza crudel from Germanicus, De Bique displays a superb command of the vocal technique needed to take on the demands on agility, blend of the registers, range, and sustaining power required to sing this repertory.[...]the immensely gifted Jeanine De Bique inflects the text of whatever she sings with interpretative incisiveness, fleshing out the characters whose words she brings to life. Beyond the tremendous technique and interpretative acumen present in her singing, De Bique’s luscious voice gleams throughout a two-octave plus range, always at the service of the music."

"Jeanine De Bique est bien la révélation espérée. [...] la jeune et très belle soprano qui aborde le rôle pour la première fois possède les nombreuses qualités requises. Longueur du souffle, vocalise ciselée, timbre suave affirmant une personnalité servent un style baroque impeccablement assimilé."

"A roaring Triumph for a star from Trinidad [...] No matter how fast the semiquavars fly [...] each note is crisply chiselled and secure. The effect is electrifying, galvanising the music's rythms.[...] There is the insouciant way she floates her top notes as if the feat were nothing at all; or the elegantly varied timbres; or, underlying everything, the joyous sense of someone simply thrilled to be singing.[...] De Bique, a singer of great and growing talents. All the listener has to do is sit back, listen and luxuriate."

"La voix de Jeanine de Bique est d’une beauté, d’une intensité, d’une humanité sans pareil. Un diamant noir, flexible, incarné, qui se joue de la technique, aux vocalises impressionnantes de facilité, aux messa di voce d’une totale maîtrise, aux sons filés impalpables [...] la cantatrice [...] nous a donné à entendre une interprétation qui fera date. Alcina nous ensorcelle autant par sa voix que par son incarnation. Ce beau chant [...] se conjugue avec une présence scénique évidente, une gestique d’une élégance naturelle et un port de reine.[...] Un grand spectacle, à marquer d’une pierre blanche."

"La chanteuse a pour elle un timbre très personnel, immédiatement reconnaissable, une voix souple et colorée jusqu’aux deux extrêmes de la tessiture, une technique aguerrie, mais aussi un goût très sûr qui lui permet de distiller une émotion poignante mais dépourvue de tout pathos ou de toute emphase : superbe, le « Si, son quella… », épuré à l’extrême ; impressionnante, la scène de furie à la fin de l’acte II ; et poignant, le « Mi restano le lagrime » final, semblant suspendre le temps et dont les variations, dans la reprise, sont aussi originales que vectrices d’émotion."

"La voix de Jeanine de Bique s’impose en Alcina, avec une accroche sombre dans le grave. Donnant une certaine impression de fragilité au départ, le timbre s’assoit et, sans être torrentiel, résonne avec facilité à Garnier. La chanteuse prête son élégance sans raideur au personnage, passant par toute la gamme des émotions au cours de ses nombreux airs et s’investissant tout entière dans le personnage. La voix trouve des accents émouvants dans "Si son quella" modulant jusqu’aux piani dans la reprise finale. "Ah mio cor" touche par ses intentions tandis qu'"Ombre Pallide" impressionne par la longueur du souffle et les graves poitrinés. [...] la voix est capable de varier de couleur voire de s’envoler vers un aigu lumineux sur certaines ornementations. Une maîtrise qui vaut à la chanteuse une ovation aux applaudissements."

"Wenn es in dieser Aufführung dennoch Magie gibt, so ist das zweifellos Jeanine De Bique zu verdanken,[...]. Mit einer vollen, sinnlichen, etwas gutturalen Sopranstimme, deren dunkle Töne fast einem betörendem Mezzo nahekommen, ist sie noch ganz lyrisch im ersten Akt in Alla costanza mia così favella, sehr zart nur von Cello und Harfe begleitet, und steigert sich dann aber bis hin zum aufwühlenden ersten Höhepunkt Ah! Ruggiero crudel, tu no mi amasti, der Schlussarie des zweiten Akts. Die atemberaubenden Koloraturen sind von einem spannungsgeladenen Orchester begleitet."

"Die reiche und vielfältige Stückauswahl ist [...] eine große Stärke der Aufnahme. [...] Da wartet so manche Entdeckung, die unbedingt mehrfach angehört werden will. Einige der Arien erscheinen hier sogar zum ersten Mal überhaupt eingespielt auf CD.
[...]
Jeanine De Bique lässt auf dieser Rutschbahn der Affekte nichts aus. Intonationssicher und ausdauernd bringt sie die gesamte emotionale Klaviatur ihres Repertoires zum Erklingen, gibt den barocken Heldinnen ein Gesicht, verleiht den anklingenden Gefühlstönen stimmlich Farbe. Ihren facettenreichen Sopran führt sie flexibel und selbstbewusst durch die Register, bleibt dabei keinen Spitzenton schuldig. Vor allem in ihrer barocken Verzierungskunst zeigt sich Jeanine De Bique virtuos und erfindungsreich, sodass jedes Da Capo immer auch eine persönliche Note trägt und niemals zur bloßen Wiederholung verkommt."

"Mich hat vor allem ihre warme, volle Stimme berührt mit dem reichen Belcanto Ton voll schillernder Obertöne und Klangfacetten. Sie haucht ihren Protagonistinnen auf ihrer Deüt CD Leben ein."

"Wenn es ausdrückliche Wagner-Sängerinnen gibt, dann ist [...] Jeanine De Bique eine entschiedene Barock-Sängerin. Die Geschmeidigkeit ihres hellen Soprans, die (scheinbare) Unangestrengtheit in den Höhen, die Leichtigkeit ihrer Koloraturen lassen nichts zu wünschen übrig.[...] Barockmusik ist mechanisch und langweilig? Von wegen."

"De Bique verfügt über keinen der typisch anämischen, im Timbre mageren und verwechselbaren Soprane [...]. Jeanine De Bique klingt dunkler, bitterer im Ton und sorgt damit bei hohen Tönen für mehr Glitzern, Flimmern und Funkeln, so wie es das bei europäischen Stimmen kaum noch gibt."

"Mit dem Album "Mirrors" präsentiert sich die aus Trinidad stammende Sopranistin [...] stimmlich in Hochform, um nicht zu sagen: auf Hochglanz. Denn platinfarbener Glanz und eine ebensolche Strahlkraft zeichnen ihre Tongebung durchweg aus. [...] in punkto Beweglichkeit, Temperament, Wandlungsfähigkeit und Farbenreichtum macht diesem Nachwuchsstar so schnell niemand etwas vor.
De Bique reizt das Spektrum vom seufzenden Klagen bis zum Triumphgesang mit hörbarer Freude voll aus und macht aus so mancher Koloratur ein fast schon sportlich-übermütiges Kunststück."

"Was immer die [...] Sängerin interpretierte, sie erregte Aufmerksamkeit: wegen ihrer beeindruckenden Bühnenpräsenz und wegen ihrere Stimme natürlich, die obertonreich schimmert wie frisch angelaufenes Silber und im dramatisch-virtuosen Fach ebenso zu Hause ist wie im lyrischen.
[...] Mirrors heisst das Album [...] die unterschiedlichen Kompositionen und De Biques Ausgestaltungen eröffnen erstaunliche Einblicke in diverse Lebenswelten.[...] Künstlerrisch extrem wandlungsfähig geht De Bique -zweifellos eine der coolsten Frauen in der aktuellen Opernszene- noch einen Schritt darüber hinaus und bezieht auch als Interpretin Position: in dem sie [...] für die Freheit und Autonomie aller ihre Stimme erhebt."

"[...] Jeanine De Bique as La Folie, darling of the scene, who bends and shapes her soprano as a series of pop divas in fabulous frocks (Gaga, Beyoncé, and I assume a fun reference to Madonna's famous 18th-century staging of "Vogue" at the 1990 MTV Awards). De Bique can also dance as well as the professionals- it's pretty astounding."

"In the titular role, Jeanine De Bique’s Poppea was a delight. Her magnetic presence and gleaming, full-toned soprano made it no wonder that her Poppea would be a favourite of the gods who could only emerge triumphant in the end."

"Jeanine De Bique as La Folie is another who seems ideal for her part.[...] she turns in a series of terrific arias, the jazzy Aux langueurs d’Apollon, followed by the gentle Aimables jeux and an irresistibly seductive Amour, amour. She has the looks and the figure to match those fashion models too, and delivers each of her numbers in a different, extravagant dress."

"Jeanine De Bique’s Folie tears up the stage both in her dancing and in her showstopping account of Folie’s aria.[...]De Bique gave us a sensationally sung Folie. She’s a fabulous dancer, more than holding her own with the ballet in Nicolas Paul’s choreography. She also has that kind of instinctive musicality that cannot be taught. [...] this is a very special voice and a remarkable artist. "

„[...] für das alles überstrahlende Glück aber sorgte eine Agathe, die mit jedem Ton Wonneschauer entfesselte: Jeanine De Bique. Man kann nur über den schier unerschöpflichen Farben- und Nuancenreichtum staunen, der aus diesem zierlichen Körper strömt, ein blühendes, elastisch-flutendes Timbre, das an Jessye Norman denken lässt.”

"Vor allem aber Jeanine De Bique vermag als Agathe die große Szene "Wie nahte mir der Schlummer" zu einem reichen Gefühlsgemälde auszugestalten, indem sie sich Zeit nimmt, aber dabei nie ihre Stimme ausstellt, sondern die Phrasen gelassen atmen lässt."

"Das Wichigste ist freilich ihre Stimme! Sie erinnert mich stellenweise an den unverwechselbaren Sound von Jessye Norman."

"Zum leuchtenden Stern am Berliner Abendhimmel wird [...] Jeanine De Bique, die ihren schönen Sopran ganz wunderbar fliessen lässt und nicht nur bei "Leise, leise fromme Weise". Die Sorgen, die sie sich um Max und die bevorstehende Hochzeit bzw. Ehe mit ihm macht, sind ihr anzuhören und im Gesicht deutlich abzulesen."

"[...] die schöne Agathe (Jeanine De Bique mit füllig zaubervollen Tönen[...]."

"Dans le rôle d’Agathe, Jeanine de Bique semble être la grande révélation du spectacle [...]."

"Am besten und wirklich auffällig toll ist Jeanine De Bique [...] Das ist eine Grace Bumbry als Glamour-Sopran, durchaus eindrucksvoll!"

"Trinidad and Tobago-born De Bique was radiant all evening, as exuberant on the title tune as she was sunny on “My Favorite Things” and brilliantly self-assured on the lesser-known (but wonderful) “I Wonder.”

"[...] the voice that charmed the audience was that of Jeanine De Bique. Rameau wrote for the character of La Folie the most beautiful and spectacular musical moments. The elegant singer of Trinidad and Tobago [...] showed in those moments an angelic voice, delivering the coloraturas and intervallic jumps perfectly [...]. De Bique [...] held the audience spellbound with her gestural grace and chameleon voice that had no excessive projection but great plasticity."

"Mit einem wunderbar vollen Sopran mit prächtigen Tiefen wird „V’adoro pupille“ nicht nur zum musikalischen Höhepunkt: Mit ihrer fesselnden Bühnenpräsenz zelebriert De Bique, auf einer fahrbaren antik angehauchten Sänfte im herrlich glitzernden Kostüm genüsslich die Anbetung ihrer Perlen. Besonders intensiv gelingen ihr dann „Se pietà di me non senti“ und „Piangerò la sorte mia“."

"Die Solisten sorgen am Premiernabend für Wonnegefühle, allen voran das Titelpaar. Jeanine De Biques fokussierter Sopran glänzt wie ein Stern und zieht eine strahlende Bahn [...]."

"Die aus Trinidad-Tobago stammende Jeanine De Bique ist mit ihrem schlanken Sopran und ihrer intensiven Gestaltung diesem Porgy eine absolut ebenbürdige Bess."

"Jeanine De Bique kann beides zugleich: den Vamp geben, und das an Drogen und Macho Männer verlorene, schutzbedürftige Mädchen. Ihr heller, strahlender Sopran kommt wie selbstverständlich dazu."

"[...] la voix séraphique de Jeanine De Bique [...]."

"Die Hermia [...] kann sich gegen ihren Lysander [...] behaupten, Jeanine De Bique ihre durch all die Zauberei verunsicherte Helena mit Leidenschaft aussingen."

"Unter den 19 Solisten begeisterte allen voran der schottische Schauspieler Jami Reid-Quarrell als fliegender Puck, sowie der Countertenor James Hall als Oberon und die aus Trinidad und Tobago stammende Sopranistin Jeanine De Bique als Helena."

"Köstlich in Spiel und Gesang die sich in ihren Leidenschaften kontrovers kreuzenden Liebespaare von Karis Tucker als Hermia, Gideon Poppe als Lysander sowie Samuel Dale Johnson als Demetrius und Jeanine De Bique als Helena."

"[...] dem hinreißend lyrischen Sopran von Jeanine De Bique als Helena – die schönste der vier Stimmen im menschlichen Gesangsquartett."

"Von den GesangssolistInnen waren Jeanine De Bique (als Helena) sowie James Platt (als Bottom) ganz besonders auffällig und gut."

"Quant aux solistes, ils illuminent cette interprétation de leur talent: [...] Jeanine de Bique, avec son timbre magnifique, susurre les inquiétudes de Brahms d’une manière prenante."

"[...] la soprano Jeanine de Bique offre son épisode soliste [...] comme une parenthèse enchantée et céleste. [...] Jeanine de Bique est une chanteuse lyrique à l'aigu vibrionnant de lumière. Le volume est très fin et assuré, les longues lignes sont nourries en densité : dans l'appui d'un filin qui n'a pas besoin de lever la voix et le volume pour se projeter et rayonner."

"Susanna (Jeanine De Bique) has a bright perky tone. De Bique’s voice, full of candor and innocence, perfectly reflects her role as a young, straightforward servant in the aristocratic mansion."

"Susanna, sung by soprano Jeanine De Bique, was captivating. Comfortable on stage, once her opening softness was conquered, she never flagged in a part that never lacked her presence. One felt that she was stage the whole time.
Besides flexible facial expression, energetic bodily movement, action that never lacked focus and precision, De Bique seemed born to be precisely there. She hopped and skipped, singing all the way. Her voice kept an overall covered quality [...]."

"Soprano Jeanine De Bique plays the betrothed servant Susanna with a blend of perky ebullience and watchfulness. Her singing deepens into something quietly lustrous along the way."

"Jeanine De Bique has an utterly enchanting voice [...] De Bique’s forte is with bravura material (her last Proms appearance included a breathtaking account of ‘Rejoice greatly’), and [...] all of her numbers were full of that trademark sweetness and cream [...] in her duets with Mead was [...] the sparkle and brilliance of her upper register unleashed."

"Jeanine De Bique made an exquisite Iphis."

"Trinidadian soprano Jeanine De Bique made a spectacular Iphis [...]. De Bique has a lovely bright soprano with some pin-sharp coloratura and an ability to make the vocal lines expressively shaped. She brought hints of sexy languor to Iphis' earlier arias, and definitely gave the impression she knew her mind. After the crucial events of Act 2, her Iphis took on a new dignity and her final aria, whilst beautiful, was also serious and profoundly dignified."

"Both Trinidadian soprano Jeanine De Bique [...] as sacrifice-to-be Iphis and Welsh-born contralto Hilary Summers as her mother Storgè have voices in a thousand, utterly distinctive of hue, [...] there were melting moments."

"Placed in the middle of the program were three arias by George Frideric Handel, sung by Jeanine De Bique. The first, “Disserratevi, o porte d’Averno,” comes from Handel’s oratorio “La resurrezione.” De Bique’s heightened soprano quickly struck the double “r” in the word “disserratevi,” using the roll to establish a dramatic momentum that lasted through the number. The short text, ripe with evocative, religious imagery was illuminated at great length thanks to De Bique’s sense of breath and sharply- executed ornamentation.
Following this was “Ritorna, o caro e dolce mio tesoro,” from Handel’s opera “Rodelinda.” The more stately atmosphere conjured by the strings and harpsichord saw De Bique take a fittingly more relaxed approach, while not lacking in delivering a highly melismatic punch.
Finally was “Da tempeste il legno infranto,” from Handel’s “Giulio Cesare,” featuring repeated runs of colors which made an excellent showcase of De Bique’s vocal agility as she either closed phrases with a soaring flourish, or bring them to a full-bodied close before the orchestra’s ritornello. Her rapid-fire ornaments crescendoed to a sonorous height before she brought the number to a triumphant end, drawing tremendous applause."

"The centerpiece was three Handel arias [...] sung by Jeanine De Bique. In a remarkable display of dramatic presence and vocal agility she delivered each number with exceptional ease, tonal clarity and panache. She began tenderly with the bittersweet ‘Ritorna, oh caro e dolce mio tesoro’ [...] Next De Bique pumped up the excitement with a sparkling rendition of the triumphant and highly ornamented ‘Da tempeste il legno infranto’ [...]. Finally – and most spectacularly – came an absolutely breathtaking interpretation of the even more elaborately decorated ‘Disseratevi, o porte d’Averno!’."

"A handful of arias by Handel followed [...] with the opulent-voiced Jeanine De Bique handling these works’ virtuosic arpeggiations and trills with all the seeming ease of a bird soaring in flight. Yet one could discern behind these Baroque characters that she incarnated momentarily a foreshadowing of a Kundry or Salome waiting to be heard, perhaps in the not too distant future."

"[...]the rich theatricality of the 100-minute Eighth was captured by [...] the brief but exquisite rendering of a meditative passage by Jeanine De Bique [...]."

"De Bique started with four Goethe Lieder by Hugo Wolf, which she interpreted nuanced, discreetly empathetic in good German and with smooth collaboration with Inge Spinette at the piano. [...] Caribbean songs and some spirituals [...] were part of the program [...] she made them irresistible.
De Biques final numbers were the Exultate Jubilate of Mozart which she sang with dense and intense voice, good singing and infectious joy. The high tones have high resonance and the middle register is full of colors. With her lyrical elegance and dramatic presence, she has a promising future [...]."

"Timbre corsé, aigus tranchants et art de la vocalise accompli, Jeanine De Bique est une splendide et altière Donna Anna."

"Jeanine De Bique est une prodigieuse Donna Anna, complexe, équivoque, servie par des moyens indéniables. Voix ample, épanouie, sensuelle comme on en rencontre rarement dans cet emploi."

"Jeanine de Bique prête à Donna Anna son timbre capiteux, mordoré dans les graves, qui manque de tranchant dans le trio introductif, mais fait merveille dans son dernier air, où elle offre un jeu de nuance et une agilité exceptionnels."

"[...] Jeanine de Bique ist eine im Dramatischen ebenso wie im Lyrischen überzeugende, koloraturensichere Donna Anna."

"Mention particulière pour Jeanine De Bique, Donna Anna d’une grande intensité dramatique, à laquelle les vocalises traîtreuses de « Non mi dir » ne font pas peur non plus. Difficile de ne pas penser à la jeune Leontyne Price en l’écoutant [...]."

"Donna Anna, Jeanine De Bique, personnalité riche et complexe, prend une voix lumineuse et ronde, épanouie."

"Jeanine De Bique was a charismatic, appealing Susanna for whom the role seemed relatively easy. [...] De Bique dominated most of the ensembles even though her voice was not among the largest in the cast. She sang her final aria, “Deh vieni, non tardar O gioia bella” (“Come, don’t tarry Oh beautiful joy”) with exquisite, silver-tinged high tones [...] De Bique’s rendition had a fine sense of style and line. It pleased the Phoenix audience immensely."

"Aida is a challenging role, requiring technical and stylistic virtuosity. Soprano Jeanine De Bique inhabited it with tenacious passion, vocal deftness and a beguiling stage presence.[...] Aida’s piercing monologue, delivered by De Bique with a glass-like fragility, was the best thing about the finale."

"Soprano Jeanine De Bique from Trinidad (Aida) is a revelation. [...] she was breathtaking from beginning to end."

"The soprano, Jeanine De Bique, made an equally successful impression in the role of Aida, whom she presented as compassionate, loving, sympathetic, and at times feisty. It was, however, the beauty of De Bique’s singing that really caught the attention. The voice has an attractive, young, fresh quality, burnished with a silvery coating, which she used to deliver a sparkling performance.
Her singing was full of well-crafted phrase, subtly allied to the meaning of the text, which in the more lyrical passages allowed her to develop long arching lines of exquisite beauty. Moreover, the voice is agile and supple, and lost none of its radiance as it soared gracefully upwards."

"Jeanine De Bique brings wonderful empathy and a fabulous sound to the role of his lover Aida."

"The Aida, sensational Trinidadian soprano Jeanine De Bique [...]."

"Jeanine De Bique was extremely successful in her prise de rôle as Rodelinda. Her bright top was supported by a bronzed middle voice, which gave depth to her display of emotions. She cut a truly tragic figure, and one could hear Mozart and Italian bel canto in her future. She judiciously lightened her voice for melancholy effect in the lamentation arias, while still being forceful in the interpretation of the outraged queen, mistress of her own destiny."

"Ce n’est pas tous les jours que Rodelinda hérite d’un timbre aussi opulent, au médium fauve et charnu. Prudente dans les coloratures, l’artiste sait, par contre, alléger l’émission et doser la lumière de l’aigu au gré, notamment, d’une interprétation déjà très personnelle et poignante des lamenti de Rodelinda. De la détermination farouche à la jubilation, de la douleur ravivée du deuil à l’attendrissement, son chant demeure constamment incarné, vibrant et embrasse toute la gamme d’affects qui chamboulent la mère de Flavio et compagne de Bertarido."

"As a Proms debut artist, Jeanine De Bique is the name to remember from this Late Night Prom. The Trinidadian soprano had an electric onstage presence from the moment she started bobbing along to the opening of “Da tempesta” from Handel’s Giulio Cesare with a great big grin. De Bique’s voice was soft but powerful, careful in its release of notes to a confident vibrato. As an expressive singer, she understood where to release and where to hold suspense. A particularly memorable moment of De Bique’s performance was in Joseph Bologne, Chevalier de Saint-Georges’ Au penchant qui nous entraîne, in which the suspension in her voice on the phrase “et si je puis guérir” (“but if I can be healed”) created a stillness in the hall in its raw emotion. De Bique had an elegance to her voice that coupled well with her personality and sentiment in the songs. Her final performance of the evening was “Rejoice Greatly” from Handel’s Messiah often overindulged in coloratura and sung too slowly, De Bique’s rendition was fresh and light, glossing effortlessly over complex scales."

"Jeanine de Bique threw off two Handel arias and one by the Chevalier de Saint-Georges with winning panache."

"Three pieces from the 18th century[...] sat oddly with the rest of the programme, but missing them out would have denied us the opportunity of hearing the young soprano Jeanine de Bique, whose tremendous voice is full of fire and cream in equal measure. Her account of Bologne’s mannered song was delivered with gentle soulfulness, and her performances of the two Handel numbers – particularly Rejoice, which was taken at breakneck speed with da capo ornamentation set to max – were full of pyrotechnic agility."

"There’s no doubt that the Proms should make room for such short pieces, especially when played with such relish and genuine enthusiasm[...] as Kanneh-Mason did here; there seems little doubt that he’ll be back and often.
So too the second soloist, Jeanine De Bique, who dazzled in two Handel offcuts contrasting sacred (Rejoice Greatly) and profane (Cleopatra’s triumphant ‘Da tempeste’), yet similarly exuberant in their respective demeanour. The real contrast came with the languor of the “black Mozart” – Joseph Bologne, Chevalier de Saint-Georges’s song (beautifully orchestrated by Mauricio J. Rodríguez) ‘Au penchant qui nous entraîne’ (Attraction that beguiles), in which De Bique’s silky soprano did exactly that, while Handel showed her prowess at ornamentation."

"Jeanine De Bique’s Musetta was an exotic, Josephine Baker-like character, complete with pet cheetah (on wheels), ruling the roost in Momus and completely nailing her famous aria from atop a merry-go-round horse."

"There was delicious singing from Jeanine De Bique’s outrageous minx Musetta..."

"Trinidadian soprano Jeanine de Bique, making her Boston Baroque debut, soared through the fleet melismas of “Rejoice greatly,” and her “I know that my Redeemer liveth” was luminescent and gorgeously phrased."